mardi 16 octobre 2018

"Intimidation" d'Harlan Coben

Dans un bar d'une banlieue huppée du New Jersey, Adam price, un avocat sans histoire, est abordé par un inconnu qui lui souffle que Corinne, sa femme depuis 18 ans, lui a menti sur sa grossesse. Partagé entre inquiétude et sentiment de trahison, Adam décide de découvrir la vérité... Mais jusqu'où peut-on aller lorsqu'on a été trahi par les siens ?

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ouvert un roman d'Harlan Coben. Ses thrillers sont toujours assez prenants, même si évidemment ce n'est pas de la grande littérature. Dès le début, on plonge au coeur de l'action et des nombreux rebondissements. Les personnages ne sont pas très crédibles, mais ils ont le mérite de chercher les complications et les problèmes, ce qui donne un scénario à suspense, pour notre plus grand plaisir.

Celui-ci ne déroge donc pas à la règle... une petite lecture sans prise de tête pour cet automne, au coin du feu :-)

lundi 15 octobre 2018

"Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" de Haruki Murakami

Hajime a connu pour la première fois l'amour en compagnie de la douce Shimamoto-San. Séparés par la vie, il n'a pourtant jamais oublié. Aujourd'hui, à l'aube de la quarantaine Hajime est devenu un homme ordinaire et s'est construit une vie agréable entre sa famille et un métier qui lui plaît. Ce fragile équilibre résistera-t-il à ses retrouvailles avec Shimamoto-san ?

C'est le premier roman de Monsieur Murakami que j'ai entre les mains. J'en avais déjà beaucoup entendu parler, notament avec sa trilogie 1Q84, qu'entre parenthèses, je pensais être futuriste et intergalagtique en raison du titre, mais en fait, il n'en est rien ;-) Pour en revenir à "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil", je dois dire que sa lecture m'a assez bien plu. Depuis quelques temps, j'apprécie de plus en plus la littérature japonaise avec sa simplicité et sa pudeur et ce roman confirme un peu plus cette impression.

Ce n'est pas par son histoire que ce livre se démarque : il raconte la vie assez banale de Hajime, mais plutôt par le ton qui, lui, est particulier : le seul et unique narrateur est le personnage principal. Cela donne un côté intimiste au roman, comme si Hajime profitait d'un tête-à-tête avec nous, ses lecteurs, pour nous raconter les étapes et surtout les rencontres amoureuses de sa vie, depuis le jour de sa naissance jusqu'à aujourd'hui. De plus, ce point de vue unique nous donne une intéressante liberté d'interprétation quant à ce qui se passe dans la vie et dans la tête des autres personnages. Comme dans d'autres romains japonais, le discours est plutôt factuel voire détaché, il s'en dégage néanmoins beaucoup d'émotions, une certaine poésie mais également de la tristesse... Ce roman est tout simplement touchant...