samedi 3 août 2019

"Trois jours et une vie" de Pierre Lemaitre

À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien…

J'adore tout particulièrement ce romancier et je pense avoir lu une grande partie de ses livres. Une atmosphère particulière et des rebondissements dans un scénario qui se termine toujours par une fin magistrale : voilà les ingrédients auxquels on est habitués quand on lit du Pierre Lemaitre. Et bien, pour "Trois jours et une vie", rien de tout ça... Si, allez, je lui concède quand même d'avoir réussi à imposer une atmosphère lourde et oppressante. Mais ça s'arrête là. Pas de rebondissements et surtout une fin qui se termine... en fait qui se termine, point. Aucun "twist" dont il a le secret pour clore ce livre. La lecture m'a réellement ennuyée, mais je me suis dit que j'allais tenir jusqu'au bout, car Pierre Lemaitre allait sûrement sortir de son chapeau quelque chose de dingue pour terminer l'histoire et bien, déception sur toute la ligne, car ce livre se termine comme il a commencé, sans réel intérêt. 

mercredi 20 février 2019

Couleurs de l'incendie de Pierre Lemaitre

Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.


Suite du célèbre "Au revoir là-haut", ce deuxième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre semble de prime abord moins ambitieux que le premier, mais le style propre au maître est toujours bien présent et au fil des pages, on commence à prendre toute la mesure du puissant scénario et de ses incroyables imbrications. Des personnages particulièrement authentiques et attachants viennent compléter l'équation. 

D'une efficacité redoutable, ce roman est une ode à l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid"… voire même très froid ;-)